DE LUCQLÈS
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DE LUCQLÈS
•Tournai d e l'Ain avait eu l'imprudence de remplir ses poches. Ce jeune homme a eu Ja présence d'esprit de courir à une fontaine et de se précipiter dans le bassin. Il a eu le basventre, les cuisses et le bras gauche couverts de larges brûlures. — Vendredi matin, le jeune Moreau, âgé de huit ans, dont le père est couvreur à Saint-Laurent, trouvait, à l'endroit où le feu d'artifice avait eu lieu la veille, une fusée non partie et y mettait le feu. Celleci, qui lui est partie entre les jambes, lui a enflammé ses vêtements. M. Desprès, cantonnier, qui se trouvait dans le voisinage, s'empressa d'accourir et de plonger le jeune Moreau dans l'eau pour éteindre les flammes. Néanmoins, le malheureux enfant a i e côté droit et le ventre brûlés. Son état est très grave. — Dans la matinée de vendredi, des ouvriers carriers de Saint-Martin-de-Senozan, à qui il restait de la poudre de la veille, voulurent faire partir encore quelques pétards. L'une des boites fit explosion au moment où on la chargeait et deux des ouvriers furent blessés : François Petitgonnet, âgé de 31 ans, a eu le visage affreusement déchiré ; l'autre, Antoine Millet, 20 ans, n'a été que très légèrement atteint. Ils sont soignés tous deux à l'hôpital de Mâcon. Voilà bien des accidents qui laisseront un fâcheux souvenir de la fête nationale dans l'esprit de ceux qui en ont été les victimes. Mercredi 13 juillet, une jeune domestique au service d'un industriel lyonnais, habitant Trévoux pendant l'été, disparut vers les cinq heures du soir sans laisser de traces. Depuis lors et malgré toutes les recherches qu'avaient fait faire son maître, elle était restée introuvable. Vendredi matin, le jeune Palix. se trouvant sur la Saône, au lieu du Four-àChaux, aperçut un tablier flottant à la surface de l'eau. Il s'approcha et se trouva en présence d'un cadavre de jeune fille, qu'il s'empressa de ramener sur la berge. Le corps a été reconnu pour être celui de la domestique de M. M. Après les constatations d'usage, il a été inhumé au cimetière de Trévoux. Cette jeune fille souffrait depuis quelque temps de violents maux de tête. — La semaine dernière, un jeune berger de 14 ans, le nommé Charles Damien, a été tué par la foudre à Saint-Nizier-le-Désert. — Le sieur P., sabotier à Saint-Didiersu r-Chalaronne, s'est pendu samedi. Poursuivi par la manie du suicide et tourmenté par une maladie incurable qui lui ôtait toute liberté, P. avait jeudi essayé de se tuer en se jetant dans une mare. Vendredi, il avait fiit son testament et cherchait à se soustraire à la surveillance de ceux qui voulaient le mettre à l'abri de «es idées sombres... Il n'y a que trop bien réussi le lendemain. — A Vieu, en Valromey, la nuit du 11 courant, un bâtiment inhabité servant de moulin, a été complètement détruit par un incendie. Les pompiers des environs, accourus sur les lieux, n'ont pu se rendre maîtres du feu qu'après trois heures de travail. Mme veuve Arparin, cultivatrice à Virieu, propriétaire du moulin, n'avait pas assuré son immeuble. Les pertes sont évaluées à 1.500 fr. — Dans la nuit du 7 au 8 courant, une ferme a été entièrement détruite par un incendie à Châtillon-la-Palud. On en connaît aujourd'hui l'auteur. C'est un jeune domestique âgé de 14 ans, qui a été arrêté par la gendarmerie de Chalamont. Ce jeune vaurien a déclaré être l'auteur volontaire de ce sinistre. Espérons que la justice saura bientôt à quel mobile cet i n dividu a obéi et s'il n'a pas été l'instrument d'un autre personne. — Des malfaiteurs inconnus ont pénétré en brisant une vitre, dans le domicile du sieur Fraud (Auguste), marchand de chiffons, à Châtillon-de-Michaille. Le propriétaire étant absent, il a été impossible de savoir si ces malfaiteurs avaient emporté quelques objets ou de l'agent. — Pendant la nuit du 11 juillet, une certaine quantité de bois a été volée au sieur Picolier, cultivateur à Chavornay, par un malfaiteur inconnu. — Un individu âgé d'environ 50 ans et se disant comptable, de passage à SaintJean-sur Reyssouze, avait demandé l'hospitalité pour une nuit à l'auberge Deschamp. Le lendemain après son départ, le garçon d'écurie constata la disparition d'une pièce de 20 fr., d'un chapeau et d'un pantalon lui appartenant. Ses soupçons se portèrent sur l'étranger ; il se mit à sa poursuite et fut assez heureux pour l'arrêter à Boissey, et le remettre aux gendarmes de Pont-de-Vaux. Samedi dernier, un brouillard intense couvrait la plaine de 4 à 6 heures du matin. Le soir, le ciel s'est couvert, et après quelques coups de tonnerre, une pluie abondante est tombée. Il a plu encore hier à diverses reprises. Les semailles de blés noirs et de raves en Bresse vont pouvoir s'effectuer en d'excellentes conditions. Les pommes de terre et les maïs reprennent vigueur sous l'influence de ces pluies bienfaisantes. La moisson commencée dans les vallées du Bugey dépasse toute attente. L'épi est lourd et bien garni. Les orges ont également belle apparence. Dimanche 31 juillet, à l'occasion de la fête patronale de St-Désiré, à Lons-leSaunier, le Vélo-Club jurassien organise des courses régionales et internationales de vélocipèdes. 1.000 fr. de prix espèces et des médailles seront décernés aux vainqueurs. Le même jour aura lieu une grande course internationale de Genève à Cha- critique. Aussi, même en considérant le calme acCompagnie de Navigation du lac Léman. monix par Annemasse, La Roche, BonneLes mécaniciens de tous les bateaux doi- • tuel peut-on annoncer la hausse comme assurée ville, Cluses, Sallanches.LeFayet (590 m.), Le Pont-Sainte-Marie (932 m.), enfin Cha- vent envoyer, à des dates déterminées très dans un délai peu éloigné. De Lavigerie, 25, place Vendôme, Paris. monix à 1,032 m., soit en tout environ 100 rapprochées, des rapports détailles sur la marche des machines. kilomètres. Forneroz, comme c'était son devoir dans Cette course, essentiellement de résistance, a pour but de prouver que les rou- cette circonstance, aurait envoyé à son dites montagneuses et qu'une altitude de ! recteur un rapport très peu satisfaisant au 16 du 15 98.70 1,052 mètres ne peuvent pas arrêter le vé- sujet de la sienne. 98.45 • 300 98 85 98.90 Le lendemain de l'accident, ces rapports 3 0 0 amortissable locipédiste. 106 20 106.05 auraient été échangés, sur la demande de la 4 1 2 0 0 . Obligations du Trésor. » , . . — Deux individus se présentaient ven- direction, contre un rapport moins défavoBanque de France 4.230. » 4 230. » rable. dredi chez M. Jacomin, horloger-bijoutier, ACTIONS Les rapports originaux auraient été mis 270. 270. » rue de la République, à Lyon, et demanComptoir d'Escompte de côté, mais auraient été retrouvés au Crédit Foncier . , .093. l . K107.50 daient à acheter des chaînes de montre en cours de la perquisition faite par le juge Crédit Lyonnais 7S5. » 786. argent. M. Jacomin leur présenta une série d'instruction dans les bureaux de la Com- Société générale 465. » 465 de boîtes contenant diverses variétés de pagnie, à la suite des aveux de Forneroz. 922. » 918. chaînes; rien ne parut à leur conveuance 1.515. Si ce dernier déposait tout d'abord dans Lyon .512. et ils se retirèrent sans avoir opéré d'achat. 1 295. » Midi 1.295. un sens favorable à la direction, c'est qu'il Ils ne partaient cependant pas les mains cherchait à la couvrir de son mieux, de Nord .874. » i . 8 9 0 . » vides, car après leur départ, on a constaté crainte de perdre sa place et sa pension. .557.50 1.557. » Orléans. . . . la disparition de 30 chaînes et de 12 tours 08>. » 1.075. » Ouest. . Toutes ses paroles auraient été étudiées 707.50 2.730. » Canal de Suez de cou. et même dictées dans le but de décharger 730. » 730. » id. Délégations... la Compagnie de sa responsabilité. 15.75 16. » Canal de Panama 96 30 Naint-QervaiN-leN R » l n s Le même journal a dit encore que l'in- Autrichien, or, 4 0 0 96. » 90.40 90.60 Je viens défaire une nouvelle visite aux génieur de la Société suisse des proprié- Italien 5 O'O 91.75 94.50 Busse i 0 0 or 1880 établissements de bains. Au moment où taires de chaudières n'ignorait pas l'exisOBLIGATIONS tence des nombreux défauts des chaudiènous arrivons, un pan de muraille d'un de liquid. 1874-76. . . bâtiment des vieux bains vient de s'écrou- res du Mont-Blanc, et les avait maintes fois Bons 490 » Crédit f. obi. corn. 1879 . . 490. » ler. Aussi la visite est-elle rigoureusement signalées à la direction. Il s'était produit Est 3 0 0 rembour. à 5 0 0 . . 456. » 459. » au dôme qui a éclaté-une fissure très visiinterdite par les gardes postés près des bâLyon 3 0 0 rembour. à 500 463. » 464.50 ble de 0,05 c. de largeur qui aurait été timents. Daupb-iné 3 0/0 renib. à 500 458. »> 458. » Genève 1855, g. par l'Etat. 457. » 459. » Cependant, grâce à l'obligeante interven- masquée avec du mastic avant l'inspection Méditerranée 3 0 0 460. » 460. » tion de la direction des bains, je réussis à du département fédéral, et restait ainsi P-L-M. (fusion) 3 0 Or. à 500 461.50 464. » pénétrer dans les appartements des nou- ignorée de l'inspecteur. V'ictor-Em. 3 0 0 r. à 5 0 0 . . ». » Les experts nommés après l'accident veaux bâtiments, où j e vois les chambres Midi 3 0/0 remb. à 500 . . . 461. » 464 10 telles qu'elles furent abandonnées par les essayèrent de reporter la cassure du fond Nord 3 0/0 remb. à 500 464.50 470. » du dôme sur celle du corps et auraient Orléans baigneurs affolés. 3 0 0 remb. à 500 468. » 462.75 constaté, à l'endroit indiqué sur l'écarteNous ne trouvons sur l'emplacement des Suez 5 O'O remb. à 5 0 0 . . 625. » 625. » Panama 6 0/0 remb. à 1.000 19. » bains que quelques paysans et deux jeunes meet, la preuve évidente que la déchirure 17.50 partait bien de ce point. LYON garçons se donnant la qualité de gardiens. 100. » 100. » L'ingénieur de la Société des propriétai- Ville de Lyon 1880. oblig. Nous commençons notre visite en pénétrant Dombes et Sud-Est, oblig. 464. » 46a. » dans quelques chambres du rez-de-chaus- res de chaudières à vapeur a fait à ce sujet Gaz de Lyon . actions 946.25 947.50 sée du vieux bâtiment. Ici il est facile de de nombreuses observations, et il lui auFonderies A. de la marine. 651.25 652.50 se rendre compte qu'aucun de leurs mal- rait été invariablement répondu que, les — du Creusot. id. 1.775. » ». » heureux habitants n'a pu se sauver. Le tor- ingénieurs du Département fédéral ayant Mines de la Loire . . ... ». » ». » donné le permis de navigation, on ne pourent qui venait d'emporter les bâtiments 252.50 — de St-Etienne 248. » vait tenir compte de ses observations. transversaux pénétra par les fenêtres dans — de Rive-de-Gier 53 25 les chambres et les. remplit de boue jusqu'au plafond ainsi qu'en témoignent les PHYLLOXÉRA. — On lit dans le Journal de traces contre les murs; les meubles surnaGenève : gèrent et quand l'eau se retira restèrent « Les visites commencées ces jours derdéposés sur la surface de deux mètres enEMISSION* niers dans nos vignobles ont malheureuviron de boue que le flot destructeur laissa de S O O obligations communales 3 fr. 20 0/o sur le plancher. Nous trouvons sur une sement amené la découverte de nouvelles [404] A l ots 3—3 c taches phylloxériques sur l e territoire de table, qui a surnagé, un livre ouvert : Beauté naturelle de Maupassant, un Baedec- la commune de Satigny, à Peissy,à Cholly, Payables : S O f r a n c s en souscrivant, ker, une photographie des bains; dans une à Bourdigny et à Satigny même. Plusieurs â O f r a n c s à la répartition et le reste en armoire éventrée, nous voyons des vête- foyers ont été découverts, dont le plus im- quatre années. Les souscriptions sont reportant comprend environ 600 souches; çues dès maintenant à la TRÉSORERIE GÉments de femme, robes, corset, objets de toilette, gants, éventail. Rien n'a été tou- les autres points en comptent près de 400. NÉRALE DE L'AIN et aux Recettes particuché depuis le moment de la catastrophe. En comprenant la zone de protection, il lières. faudra donc détruire 4.000 souches de viNous montons ensuite à l'étage supérieur. gne. Les découvertes dont nous parlons Il est facile de constater que les baigneurs sont le résultat des premières visites seuqui occupaient ces chambres n'ont couru lement, et il est à craindre qu'on ne découaucun danger et il est incroyable qu'un si vre encore d'autres points contaminés en Conversion des Obligalions Communales 1 8 6 0 , 1 8 7 5 et 1 8 8 1 - 8 6 petit nombre d'entre eux soient sauvés- La visitant les abords des anciennes taches. » peur seule fit sauter les autres parles fenêEmission de 5 0 0 . O O O Obligations Communales tres dans la boue qui les ensevelit. En effet Remboursables en 15 a n s a u plus tard, rapportant l e fr. par an al participant à 4 tirages par an pour aucune de ces chambres n'est endommagée; 8 0 0 . 0 0 0 fr. de lots. les lits sont bouleversés. On voit que chaOFRNÏERES N O U V E L L E S cun, tiré précipitamment du premier somAVEC FACULTE DE LIBÉRATION PAR âMICIPATIDN Service télégraph que spécial du Journal de l'Ain^ meil par le bruit infernal, se sauva comPRIX D'EMISSION plètement affolé sans se rendre compte de Conversions 4 9 5 fr. Souscription en espèces ce qui se passait. J'en vis une quantité, dit Paris, 18 juillet, 10 h. 20 matin. ô O Ï fr. 5 © , payables 5SO fr. en souscrivant. 3 0 notre conducteur, qui se précipitèrent deUne correspondance du Tonkin assure fr. à la répartition et le surplus en 4 versements puis les galeries en plein dans le torrent. annueh. que M. de Lanessan a obtenu de la cour Nous visitons toutes les chambres en On souscrit le 21 Juillet 1892 de Hué l'autorisation d'émettre un emdétail. Quelques tiroirs de meubles un peu prunt de cent millions, garanti par l'AnA PARIS : au Crédit Foncier de France ; partout sont arrachés, ce qui indiquerait nam, pour l'outillage industriel de l'An- au Comptoir national d'Escompte ; à la Soque la pensée première de quelques b a i nam et du Tonkin et pour établir une voie ciété de Crédit industriel et commercial ; gneurs était de s'habiller ou d'emporter ferrée entre Hanoï et Hué. Par contre, il à la Société Générale ; à la Banque de Paris des vêtements ou des objets de valeur quelaurait promis en échange d'évacuer la ci- et des Pays-Bas ; au Crédit Lyonnais ; à la conques, en se sauvant. tadelle de Hué. La même correspondance Banque d'escompte de Paris ; au Crédit Dans plusieurs ch&mbres on voit des annonce que les tirailleurs toukinois nous Foncier et agricole d'Algérie ; à la Compaobjets de toilette épars un peu partout ; trahissent ouvertement. gnie Foncière de France ; à la Banque panous apercevons sur une table une bouteille Le Soleil dit q'il se pourrait qu'à la risienne ; à la Chambre syndicale des de Champagne, la moitié d'un p a i n , du suite des explications que l'amiral Fournier Agents de Change de Paris. jambon, deux assiettes, sur une commode va fournir au gouvernement, le remplaDANS LES DÉPARTEMENTS : chez MM. les une boîte de poudre de riz ouverte, un cement de M. de Lanessan soit de nouveau Trésoriers-Payeurs généraux ; chez MM. vase de fleurs de montagne. Depuis l'extrédiscuté au conseil des ministres. les Receveurs particuliers des Finances, mité de la galerie du second étage, on e m — Une dépêche de Rome assure qu'on ou dans les agences et succursales des Sobrasse d'un coup d'oeil tout le théâtre du attend le 22 juillet à la Spezzia une escadre ciétés ci-dessus. [405] 5—4c. sinistre ; on voit très bien la manière dont française qui assisterait, à Gênes, aux fêtes POUR LES DÉTAILS VOIR LE PR0PECTUS ou L'AFFICHE les événements se succédèrent. On se rend clairement compte comment le torrent rou- données enl'honneur de Christophe Colomb lant les débris des maisons et des cadavres et présidées par le roi. Il y a actuellement du village de Bionnay, heurta en masse douze généraux italiens en tournée d'inshorrible les bâtiments transversaux, des pection principalement sur les frontières bois en emportant ceux-ci comme un châ- des Alpes. [3] D E N T I S T E - 8 4 c. teau de cartes. — A Rochemaure à la suite de pluies BOURSE — (Juillet) Crédit Foncier de France CRÉDIT FÛICIE ; Noël A voir la boue liquide, profonde de 6 mètres au moins, q u e le torrent déposa entre les bâtiments latéraux, l'idée vient immédiatement à l'esprit que là doivent rester ensevelies une grande partie des victimes des bains et que l'on a sous les yeux un lugubre cimetière. Ceci est, du reste, l'opinion de beaucoup de témoins de la catastrophe, qu'on trouvera les corps des baigneurs affolés qui sautèrent dans la boue après le passage du torrent. Nous apercevons en amont du bâtiment neuf une petite partie restée debout du bâtiment transversal. Il y a là plusieurs chambres, dit le gardien, qui n'ont pas encore été visitées et qui doivent être intactes. Nous demandons à les voir et pour y parvenir, nous établissons une passerelle au moyen de débris de meubles qui jonchent la surface du lac de boue. Nous y arrivons enfin, notre gardien, qui s'était muni d'une échelle, monte à la hauteur du premier, regarde par l'ouverture des vitres cassées et descend sans mot dire. Nous montons à notre tour et voyons sur une table un portefeuille qui paraît garni, de belles bagues d'or, des pièces d'or dans une sébille. Dans la chambre des vêtements et des meubles sont dans le plus grand désordre. Ici encore la victime affolée a dû périr en sautant dans le torrent, à en j u g e r par les objets de valeur qui restent chez elle. L'EXPLOSION DU « MONT-BLANC » Le Journal de Vevey publie un article qui tend à confirmer certaines rumeurs répandues dans le public depuis plusieurs jours, au sujet de l'accident du Mont-Blanc. Ce journal dit que, malgré le secret dont est entourée l'instruction, on lui a communiqué quelques détails sur les motifs présumés de l'arrestation du mécanicien Forneroz et de M. Rochat, directeur de la torrentielles, la plaine du Rhône a été inondée; la circulation des trains a été interrompue sur la rive droite du Rhône, les dégâts sont considérables. Georges BELL. DUPITY Du Lycée et d'importantes Maison hospitalières ou d'Kducalion IO, U n e d'Espagne, B O U R G Reçoit tous les jours, le dimanche excepté WS chirurgien dentiste, 52. i République, Lyon, a l'honneur de prévenir sa clientèle qu'il se rendra les 1 mercredi et jeudi de chaque mois, Hôtel de France, à Bourg. [4] Dépôt des Dentifrices chez M . M O R A N D . coiffeur, place d'Armes, 7, à Bourg. — 84 c 111. L t D f i n a , r u e d e a ers R E V U E H E B D O M A D A I R E Paris, 16 juillet 1892. Le marché faible au début de la semaine s'est assez vivement relevé. Il n'y a aucun motif de baisse, d'un autre côté après une étape de hausse aussi importante sur nos rentes, il est bien difficile d'avancer beaucoup. Les actions des Sociétés de Crédit ont peu varié. C'est le 21 courant qu'a lieu l'emprunt de conversion des obligations communales 3 % 1860 et i °/ 1875 1881, 1886. Etant donné que les obligations communales viennent au même rang, au point de vue des garanties que la rente Française et les obligations des chemins de fer, il n'y a plus à se préoccuper que du rendement net de l'obligation communale. Il nous paraît inutile d'insister près des obligataires dont les titres vont être convertis. Ils comprendront l'intérêt qu'ils ont à échanger leurs anciens titres contre des obligations nouvelles. Ils ont un revenu à l'abri de tout alea et participent en outre chaque année à quatre tirages comportant un lot de 100,000 fr. La Banque de Paris, dont l'exercice parait un peu plus favorable est à 642,50. La Banque d'Escompte s'est avancée à 227,50. Les actions des Cirages français ne sont pas à leurs cours avec un revenu de 25 à 30 fr. Les chalets de commodité qui indépendamment de leur exploitation ont encore la ressource de la publicité sont à 676,25. Nos grands chemins sont fermes. Bon courant d'aflaires sur les obligations des chemins de fer économiques. En Banque, les valeurs de cuivre sont généralement faibles; faisons toutefois exception pour la Morena qui cote 125 fr. Les Soufres romains valent de 237,50 à 240 ; une attitude aussi ferme ne ueut être légitimée que par une situation excellente et à l'abri de toute 0 TONIQUE CELESTE i&& Rend aux cheveux couleur naturelle, arrête la chute, tonifie les racines. - Produit hors ligne. Dépôt gén : à Lyon M. Rabusson rue Vieille-Monnaie, 13 lépôt M. 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En vente au bureau du Journal l.K L Ï V H K T à 0.10 F A I T S : OS-: F A » U L ! E l'exemplaire « Ï V ï ' R S LE BALLON LE « JUP'ITER ». — Le Havre. 15 juillet. — Le ballon le Jupiter a été retrouvé en Angleterre. Les aéronautes, MM. Porlier, de Meyeret Besançon, avaient été considérés comme perdus. S'ils avaient trouvé refuge sur un navire quelconque, la nouvelle aurait été connue grâce aux signaux. Voici l'ctat-civil des trois aéronautes : Charles Porlier, âgé de cinquante ans, demeurant à Paris, 54, rue des Vignolles, (Charoune) ; de Meyer, trente-ciuq ans, et Besançon, vingt-deux aus, demeurant boulevard Sébastopool, 113, Ce dernier était propriétaire du ballon, qui a coûté 10,000 fr. Ce matin on apprenait que tous avaient Ion Jupiter, parti lundi soir du Havre, ont été sauvés mardi à cinq heures du matin, dans la Manche, par la Germania, trois mâts allemand. La Germania a remis les aéronautes au slopp français la Reine des Anges, capitaine Le Pluar, se rendant à La Rochelle. Le bâtiment français a pris les aéronautes mardi à midi par 50° 15' de latitude et 4° 12' de longitude. LE PROCÈS DE CLÈVES. — Conformément à la décision prise dans la dernière audience, le tribunal s'est rendu mercredi, avec les témoins Mœlders, Heister, Ullenboom et accompagné par la défense et par Buschhof, dans la maison de ce dernier, pour vérifier les témoignages des témoins qui soutenaient avoir vu Buschhof traîner 1 enfant assassiné dans sa maison. Ces constatations ont duré deux heures. Le 14 juillet après un long réquisitoire du procureur, qui d'ailleurs a conclu à l'innocence de Buschhof, l'avocat Baumgard a prononcé en faveur du boucher juif Buschhof une habile plaidoirie, à la suite de laquelle le jury a rendu un verdict d'acquittement. L'événement causera certainement dans la région une vive agitation. Les Dernières nouoelles de Municfiannon- cent qu'un terrible orage a éclaté à Schleiersee, village situé près deMiesbach (HauteBavière). De nombreuses maisons se sont écroulées, des ponts se sont abattus, des milliers d'arbres ont été déracinés, des rochers pesant plus de dix quintaux ont été précipités dans la vallée. Les eaux du lac au bord duquel est le village se sont élevées jusqu'à la hauteur d'un premier étage, emportant les maisons situées sur les rives ; de nombreux cadavres flottent encore sur les eaux. La rotonde de la gare de Meiibach a été détruite. L'INCENDIE DE BUSSANG. — Un terrible incendie s'est déclaré la nuit du 14 juillet à Bussang, dans une maison appartenant à un sieur Poulet, menuisier, et qui était occupée par cinq locataires. Quatre personnes ont péri dans les flammes. Ce sont les nommées Marie Arnoult, Marie Vanson et ses filles, âgées de sept et neuf ans. Les pertes sont évaluées à 14,000 francs. Les causes du sinistre sont inconnues. LA GRÈVE AUX ETATS-UNIS. — Les mineurs grévistes de Cœur-d'Aline, dans l'Idaho, ont fait sauter, à Mullan, le pont du Northern Pacific Railway, pour empêcher les troupes fédérales d'entrer dans le district. La ligne du chemin de fer est détruite sur une distance de mille pieds. Le bruit court que les mines de Cœurd'Aline sont remplies d'explosifs et qu'on ferait tout sauter à la première approche de troupes venant soutenir les non syndiqués. Dans tous les cas la destruction d u pont arrêtera pendant quelque temps l'arrivée des renforts, à moins qu'ils ne marchent sur Wallace ou Wardner. On dit aussi que les grévistes se sont emparés des propriétaires des mines, MM Van Delashnufï, William Swnenz et autres, qu'ils veulent garder comme otages jusqu'à la fin du conflit ; ils ont pris également possession de toutes les mines. Une hat.aillB _ a eu lieu, dans laquelle deux mineurs non syndiqués ont été tués ; et l'effusion du sang, déclarent les grévistes, ne prendra fin que le jour où toutes leurs demandes auront été agréées. En attendant l'anarchie est complète ; tout le monde est terrorisé et l'on croit à une lutte desespérée avec les troupes. L'adjudant général Curtis qui était veuu au Cœur-d'Aline avant le soulèvement, est dit-on tombé entre les mains des grévistes qui bien pourvus d'armes et de munitions' se préparent à uu combat sans m e r c i . — Les lignes télégraphiques sont coupées».